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When British Freedom for a happier land Spread her broad wings, that flutter'd with affright, ERSKINE! thy voice she heard, and paus'd her flight Sublime of hope! For dreadless thou didst stand (Thy censer glowing with the hallow'd flame) An hireless Priest before th' insulted shrine, And at her altar pourd'st the stream divine Of unmatch'd eloquence. There thy name Her sons shall venerate, and cheer thy breast With blessings heaven-ward breath'd. And when the doom Of Nature bids thee die, beyond the tomb Thy light shall shine: as sunk beneath the West Tho' the great Summer Sun eludes our gaze, Still burns wide Heaven with his distended blaze.
AMPANANI Jeune prisonnière, quel est ton nom? VAINA Je m'appelle Vaïna. AMPANANI Vaïna, tu es belle comme le premier rayon du jour. Mais pourquoi tes longues paupières laissent-elles échapper des larmes? VAINA O roi! J'avais un amant. AMPANANI Où est-il? VAINA Peut-être a-t-il péri dans les combats, peut-être a-t-il dû son salut à la fuite. AMPANANI Laisse-le fuir ou mourir, je serai ton amant. VAINA O roi! Prends pitié des pleurs qui mouillent tes pieds! AMPANANI Que veux-tu? VAINA Cet infortuné a baisé mes yeux, il a baisé ma bouche, il a dormi sur mon sein; il est dans mon coeur, rien ne peut l'en arrachera . . . . AMPANANI Prends ce voile et couvre tes charmes. Achève. VAINA Permets que j'aille le chercher parmi les morts, ou parmi les fugitifs. AMPANANI Va, belle Vaïna. Périsse le barbare qui se plait à ravir des baisers mêlés à des larmes!
Tighe's poem prompted Thomas Moore's eight-line response "To Mrs. ----, On Her Beautiful Translation of Voiture's Kiss," published inCe soir que vous ayant seulette rencontrée, Pour guerir mon esprit et le remettre en paix: J'eus de vous, sans effort, belle et divine Astrée, La premiere faveur que j'en receus jamais. Que d'attraits, que d'appas vous rendoient adorable! Que de traits, que de feux me vinrent enflamer! Je ne verray jamais rien qui soit tant aimable, Ni vous rien desormais qui puisse tant aimer. Les charmes que l'Amour en vos beautez recelle, Estoient plus que jamais puissans et dangereux; O Dieux! qu'en ce moment mes yeux vous virent belle, Et que vos yeux aussi me virent amoureux! La rose ne luit point d'une grace pareille, Lors que pleine d'amour elle rit au Soleil, Et l'Orient n'a pas, quand l'Aube se reveille, La face si brillante, et le teint si vermeil. Cet objet qui pouvoit esmouvoir une souche, Jettant par tant d'appas le feu dans mon esprit, Me fit prendre un baiser sur vostre belle bouche, Mais las! ce fut plustost le baiser qui me prit. Car il brusle en mes os, et va de veine en veine, Portant le feu vengeur qui me va consumant, Jamais rien ne m'a fait endurer tant de peine, Ni causé dans mon coeur tant de contentement. Mon ame sur ma lévre estoit lors toute entiere, Pour savourer le miel qui sur la vostre estoit; Mais en me retirant, elle resta derriere, Tant de ce doux plaisir l'amorce l'arrestoit. S'esgarant de ma bouche, elle entra dans la vostre, Yvre de ce Nectar qui charmoit ma raison, Et sans doute, elle prit une porte pour l'autre, Et ne luy souvint plus quelle estoit sa maison. Mes pleurs n'ont pû depuis fléchir cette infidelle, A quitter un séjour qu'elle trouva si doux: Et je suis en langueur sans repos, et sans elle, Et sans moy-mesme aussi lors que je suis sans vous. Elle ne peut laisser ce lieu tant desirable, Ce beau Temple où l'Amour est de tous adoré, Pour entrer derechef en l'Enfer miserablé, Où le Ciel a voulu qu'elle ait tant enduré. Mais vous, de ses desirs unique et belle Reine, Où cette ame se plaist comme en son Paradis, Faites qu'elle retourne, et que je la reprenne Sur ces mesmes oeillets, où lors je la perdis. Je confesse ma faute, au lieu de la défendre, Et triste et repentant d'avoir trop entrepris, Le baiser que je pris, je suis prest de le rendre, Et me rendez aussi ce que vous m'avez pris. Mais non, puis-que ce Dieu dont l'amorce m'enflame, Veut bien que vous l'ayez, ne me la rendez point; Mais souffrez que mon corps se rejoigne à mon ame, Et ne separez pas ce que Nature a joint. (lines 1-52)
How heav'nly was the poet's doom, To breathe his spirit through a kiss; And lose within so sweet a tomb The trembling messenger of bliss! And, ah! his soul return'd to feel That it again could ravished be; For in the kiss that thou didst steal, His life and soul have fled to thee!
Ce sonnet fut louè de Louis, mais il se contente d'assurer Mad: de la Valliere qu'il aurait toujours de l'estime pour elle -- St Simon." (Tighe's note, from Louis de Rouvroy Saint-Simon'sTout se detruit, tout passe; & le coeur le plus tendre Ne peut d'un même objet se contenter toujours; Le passè n'a point vu d'eternelles amours, Et le siecles futurs n'en doivent point attendre: La constance a des loix qu'on ne veut point entendre, Des desseins d'un grand Roi rien n'arrete le cours: Ce qui plait aujourd' hui deplait en peu de jours. Son inegalite ne sauroit se contraindre. Tous ses defauts grand Roi font tort a vos vertues. Vous m'aimiez autrefois, & vous ne m'aimez plus, Ah! que mes sentimens sont differens des votres; Amour! a qui je dois et mon mal, et mon bien, Que ne lui donnez vous un coeur comme le mien? Ou que ne m'avez vous fait le mien comme les autres?
Je vais boire l'onde glacée Qui doit effacer pour toujours De mon coeur et de ma pensée Le souvenir de mes amours. Enfin, je braverai les armes Du cruel enfant de Vénus. Je ne verserai plus de larmes. Mais, hélas! je n'aimerai plus. Je n'aimerai plus!.... Quoi! sa vue Ne me fera plus tressaillir! Je l'entendrai sans être emué Et sans frissonner de plaisir! Quoi! mon coeur ne pourra plus même Se figurer qu'il me sourit, Qu'il est la, qu'il me dit: Je t'aime, Que je pleure, qu'il s'attendrit! Je ne pourrai plus, sur la rive, Les jours entiers l'attendre en vain; Le soir m'en retourner pensive, Et me dire: Il viendra demain! Adieu donc, espoir, rêverie, Illusions, dont la douceur M'aidait à supporter la vie Et le veuvage de mon coeur. Et toi, malgré les injustices Qu'à ce coeur tu fis essuyer, Perfide, de mes sacrifices, Le plus dur, c'est de t'oublier.
Il est temps, mon Éléonore, De mettre un terme à nos erreurs; Il est temps d'arrêter les pleurs Que l'amour nous dérobe encore. Il disparaît l'âge si doux, L'âge brillant de la folie! Lorsque tout change autour de nous, Changeons, ô mon unique amie! D'un bonheur qui fuit sans retour Cessons de rappeler l'image; Et des pertes du tendre Amour Que l'Amitié nous dédommage. Je quitte enfin ces tristes lieux Où me ramena l'Espérance, Et l'Océan entre nous deux Va mettre un intervalle immense! Il faut même qu'à mes adieux Succède une éternelle absence! Le devoir m'en fait une loi. Sur mon destin sois plus tranquille; Mon nom passera jusqu'à toi: Quel que soit mon nouvel asile, Le tien parviendra jusqu'à moi. Trop heureux si tu vis heureuse; A cette absence douloureuse Mon coeur pourra s'accoutumer. Mais ton image va me suivre; Et si je cessé de t'aimer, Crois que j'aurai cesse de vivre.
Eheu fugaces, Postume, Postume, labuntur anni nec pietas moram rugis et instanti senectae adferet indomitaeque morti, non, si trecenis quotquot eunt dies, amice, places inlacrimabilem Plutona tauris, qui ter amplum Geryonen Tityonque tristi compescit unda, scilicet omnibus quicumque terrae munere uescimur enauiganda, siue reges siue inopes erimus coloni. Frustra cruento Marte carebimus fractisque rauci fluctibus Hadriae, frustra per autumnos nocentem corporibus metuemus Austrum: uisendus ater flumine languido Cocytos errans et Danai genus infame damnatusque longi Sisyphus Aeolides laboris. Linquenda tellus et domus et placens uxor, neque harum quas colis arborum te praeter inuisas cupressos ulla breuem dominum sequetur; absumet heres Caecuba dignior seruata centum clauibus et mero tinguet pauimentum superbo, pontificum potiore cenis.
Solvitur acris hiems grata vice veris et Favoni, trahuntque siccas machinae carinas, ac neque iam stabulis gaudet pecus aut arator igni, nec prata canis albicant pruinis. Iam Cytherea choros ducit Venus imminente luna, iunctaeque Nymphis Gratiae decentes alterno terram quatiunt pede, dum gravis Cyclopum Vulcanus ardens visit officinas. Nunc decet aut viridi nitidum caput impedire mytro aut flore, terrae quem ferunt solutae; nunc et in umbrosis Fauno decet immolare lucis, seu poscat agna sive malit haedo. Pallida Mors aequo pulsat pede pauperum tabernas regumque turris. O beate Sesti, vitae summa brevis spem nos vetat incohare longam. Iam te premet nox fabulaeque Manes et domus exilis Plutonia; quo simul mearis, nec regna vini sortiere talis, nec tenerum Lycidan mirabere, quo calet iuventus nunc omnis et mox virgines tepebunt.
Qui mihi te, Cerinthe, dies dedit, hic mihi sanctus atque inter festos semper habendus erit: te nascente nouum Parcae cecinere puellis seruitium et dederunt regna superba tibi. Vror ego ante alias: iuuat hoc, Cerinthe, quod uror, si tibi de nobis mutuus ignis adest; mutuus adsit amor, per te dulcissima furta perque tuos oculos per Geniumque rogo. Mane Geni, cape tura libens uotisque faueto, si modo, cum de me cogitat, ille calet. Quod si forte alios iam nunc suspiret amores, tunc precor infidos, sancte, relinque focos. Nec tu sis iniusta, Venus: uel seruiat aeque uinctus uterque tibi uel mea uincla leua; sed potius ualida teneamur uterque catena, nulla queat posthac quam soluisse dies. Optat idem iuuenis quod nos, sed tectius optat: nam pudet haec illum dicere uerba palam. At tu, Natalis, quoniam deus omnia sentis, adnue: quid refert, clamne palamne roget?
Miser Catulle, desinas ineptire, et quod vides perisse perditum ducas. fulsere quondam candidi tibi soles, cum ventitabas quo puella ducebat amata nobis quantum amabitur nulla. ibi illa multa tum iocosa fiebant, quae tu volebas nec puella nolebat. fulsere vere candidi tibi soles. nunc iam illa non vult: tu quoque, impotens, noli, nec quae fugit sectare, nec miser vive, sed obstinata mente perfer, obdura. vale, puella! iam Catullus obdurat, nec te requiret nec rogabit invitam: at tu dolebis, cum rogaberis nulla. scelesta, vae te! quae tibi manet vita! quis nunc te adibit? cui videberis bella? quem nunc amabis? cuius esse diceris? quem basiabis? cui labella mordebis? at tu, Catulle, destinatus obdura.
Si qua recordanti benefacta priora voluptas est homini, cum se cogitat esse pium, nec sanctam violasse fidem, nec foedere in ullo divum ad fallendos numine abusum homines, multa parata manent in longa aetate, Catulle, ex hoc ingrato gaudia amore tibi. nam quaecumque homines bene cuiquam aut dicere possunt aut facere, haec a te dictaque factaque sunt: omnia quae ingratae perierunt credita menti. quare cur tu te iam amplius excrucies? quin tu animo offirmas atque istinc teque reducis et dis invitis desinis esse miser? difficile est longum subito deponere amorem; difficile est, verum hoc qua libet efficias. una salus haec est, hoc est tibi pervincendum; hoc facias, sive id non pote sive pote. o di, si vestrum est misereri, aut si quibus unquam extremam iam ipsa in morte tulistis opem, me miserum adspicite et, si vitam puriter egi, eripite hanc pestem perniciemque mihi! hei mihi subrepens imos ut torpor in artus expulit ex omni pectore laetitias. non iam illud quaero, contra ut me diligat illa, aut, quod non potis est, esse pudica velit: ipse valere opto et taetrum hunc deponere morbum. o di, reddite mi hoc pro pietate mea.
Verani, omnibus e meis amicis antistans mihi milibus trecentis, venistine domum ad tuos penates fratresque unanimos anumque matrem? venisti! o mihi nuntii beati! visam te incolumem audiamque Hiberum narrantem loca, facta, nationes, ut mos est tuus, applicansque collum iucundum os oculosque saviabor. o, quantum est hominum beatiorum, quid me laetiùs est beatiusve?
Iucundum, mea vita, mihi proponis amorem hunc nostrum inter nos perpetuumque fore. di magni, facite ut vere promittere possit atque id sincere dicat et ex animo, ut liceat nobis tota perducere vita aeternum hoc sanctae foedus amicitiae.
Vivamus, mea Lesbia, atque amemus, rumoresque senum severiorum omnes unius aestimemus assis. soles occidere et redire possunt: nobis, cum semel occidit brevis lux, nox est perpetua una dormienda. da mi basia mille, deinde centum, dein mille altera, dein secunda centum, deinde usque altera mille, deinde centum, dein, cum milia multa fecerimus, conturbabimus illa, ne sciamus, aut ne quis malus invidere possit, cum tantum sciat esse basiorum.
Quaeris quot mihi basiationes tuae, Lesbia, sint satis superque. quam magnus numerus Libyssae harenae laserpiciferis iacet Cyrenis, oraclum Iovis inter aestuosi et Batti veteris sacrum sepulcrum, aut quam sidera multa, cum tacet nox, furtivos hominum vident amores, tam te basia multa basiare vesano satis et super Catullo est, quae nec pernumerare curiosi possint nec mala fascinare lingua.
Vespere sub verno, tandem actis imbribus, aether Guttatim sparsis rorat apertus aquis. Aureus abrupto curvamine desuper arcus Fulget, et ancipiti lumine tingit agros. Continuo fensus pertentat frigoris aura Vivida, et insinuans mulcet amoenus odor. Pallentes sparsim accrescunt per pascua sungi, Laetius et torti graminis herba viret. Plurimus annosa decussus ab arbore limax In putri lentum tramite sulcat iter. Splendidus accendit per dumos lampada vermis. Roscida dum tremulâ femita luce micat. Non haec praestiterat laetus spectacula vesper, Nubila texissent nî prius atra diem.
Diversos animos ut vincere possit amantuum, Diversa Idalius dirigit arma Puer. Instruat emissas aquilae si penna sagittas, Magnanimi herois saucia corda dolent. Sin alam telo pavonis cauda ministrat Versicolor, molli vulnere Cotta perit. Credula multiloquo cùm virgo cedit amanti, Pennatam praebet garrulus ales opem. Accelerat jaculum Philomela; pluma per auras? Languentem captat Lesbia voce procum. Cum ruit in venerem juvenum lascivior aetas, Ictum communem passeris ala regit. Hinc passim nullo discrimine sternit amantes, Tela gerens cordi cuilibet apta, Puer.
Picta auro, et nitidis variata coloribus alas, Musca, veni nostris hospes amica scyphis. Hospes eris, madidae seu te moderator uvae, Haustus seu recreet plenior, hospes eris. Indulge geniali horae sacilique Lyaeo, Dum saevum Lachesis tarda moratur opus. Nam tua, devolvi praeceps, brevis interit aetas, Et nostra est parili praecipitata suga. Non tamen est, sortem cur indignemur iniquam; Virgilius periit, Virgiliique Culex.
Parvula progenies Veris Zephyrique, Cicada, Quàm te Phoebus amat! quàm savet alma Ceres! Maturae variâ frueris dulcedine messis, Dum praebet tenerum cespitis herba torum. Omne tuum est, quodcunque sinu de divite tellus Sponte, vel humano culta labore, parit. Illic lacteolo surgunt tibi lilia collo, Hic calices implet roscida gemma tuos. Et quando exhaustos inter cadis ebria stores, En! pro te somnos omne papaver habet. Deliciis tandem variis satiata recedis; Nec tibi, quae laedit caetera, tristis hyems. Sortem ultrà humanam felix, quae frigoris expers Et fenii, Phoebo defieiente, peris!
Mark Musa translates these lines as follows:Quando io v'odo parlar sì dolcemente com' Amor proprio a' suoi seguaci instilla, l'acceso mio desir tutto sfavilla, tal ch' e'nfiammar devria l'anime spente; trovo la bella donna allor presente ovunque mi fu mai dolce o tranquilla, ne l'abito ch'al suon non d'altra squilla ma di sospir mi fa destar sovente. Le chiome a l'aura sparse et lei conversa indietro veggio, et cosi bella riede nel cor come colei che tien la chiave; ma 'l soverchio piacer, che s'atraversa a la mia lingua, qual dentro ella siede di mostrarla in palese ardir non àve.
When I hear you speak words of so much sweetness, as Love himself inspires in his flock, glowing desire in me turns to sparks, enough to set a dead soul all aflame; and then I find the lovely lady present, whenever she was so sweet or kind to me, appearing so that often I'm awakened not by the sound of any bell but sighs. Her hair free in the breeze I see, and she turning to me: so lovely she comes back into my heart for which she has the key; but too much joy, which is an obstacle stopping my tongue, does not possess the courage to clearly show what she is like inside.
Que votre éclat est peu durable, Charmantes fleurs, honneur de nos jardins! Souvent un jour commence et finit vos destins, Et le sort le plus favorable Ne vous laisse briller que deux ou trois matins. Ah ! Consolez-vous-en, jonquilles, tubéreuses: Vous vivez peu de jours, mais vous vivez heureuses! Les médisants ni les jaloux Ne gênent point l'innocente tendresse Que le printemps fait naître entre Zéphire et vous. Jamais trop de délicatesse Ne mêle d'amertume à vos plus doux plaisirs. Que pour d'autres que vous il pousse des soupirs, Que loin de vous il folâtre sans cesse; Vous ne ressentez point la mortelle tristesse Qui dévore les tendres coeurs, Lorsque, pleins d'une ardeur extrême, On voit l'ingrat objet qu'on aime Manquer d'empressement, ou s'engager ailleurs. Pour plaire, vous n'avez seulement qu'à paraître. Plus heureuses que nous, ce n'est que le trépas Qui vous fait perdre vos appas; Plus heureuses que nous, vous mourez pour renaître. Tristes réflexions, inutiles souhaits! Quand une fois nous cessons d'être, Aimables fleurs, c'est pour jamais! Un redoutable instant nous détruit sans réserve: On ne voit au delà qu'un obscur avenir. A peine de nos noms un léger souvenir Parmi les hommes se conserve. Nous rentrons pour toujours dans le profond repos D'où nous a tirés la nature, Dans cette affreuse nuit qui confond les héros Avec le lâche et le parjure, Et dont les fiers destins, par de cruelles lois, Ne laissent sortir qu'une fois. Mais, hélas ! Pour vouloir revivre, La vie est-elle un bien si doux ? Quand nous l'aimons tant, songeons-nous De combien de chagrins sa perte nous délivre? Elle n'est qu'un amas de craintes, de douleurs, De travaux, de soucis, de peines; Pour qui connoît les miseres humaines, Mourir n'est pas le plus grand des malheurs. Cependant, agréables fleurs, Par des liens honteux attachés à la vie, Elle fait seule tous nos soins; Et nous ne vous portons envie Que par où nous devons vous envier le moins.
Ils sont cruels les chagrins d'amour; mais le calme d'un coeur insensible l'est davantage. Les plaisirs mêmes que donnent la grandeur, les richesses, la vanité, ne valent pas les peines des amants. L'homme au faite des honneurs, entouré de trésors, environné d'esclaves, tourne ses regards avec complaisance sur ses prèmieres années: il était pauvre alors, mais il aimait; ce seul souvenir est plus doux pour lui que toutes les jouissances de la fortune. Amour, toi seul remplis notre âme, toi seul es la source de tous les biens, tant que la vertu s'accorde avec toi. Ah! qu'elle soit toujours ton guide, et que tu sois son consolateur! Ne vous quittez jamais, enfants du ciel; marchez ensemble en vous tenant la main. Si vous rencontrez dans votre route les chagrins ou les malheurs, soutenez-vous mutuellement.
Ils passeront, ces malheurs, et la félicité dont vous jouirez en aura cent fois plus de charmes; le souvenir des peines passées rendra plus louchants vos plaisirs. C'est ainsi qu'après un orage on trouve plus vert le gazon, plus riante la campagne couverte de perles liquides, plus belles les fleurs des champs relevant leurs têtes penchées; et l'on écoute avec plus de délices l'alouette ou le rossignol, qui chantent en secouant leurs ailes.
Ah troppo è ver! Quell' amoroso ardore, Che altrui scaldo la prima volta il seno, Mai per età, mai non s' estingue appieno. È un fuoco insidioso Sotto il cenere ascoso. A suo talento Sembra talor che possa Trattarlo ognun senza restarne offeso: Ma se-un' aura lo scuote, eccolo acceso. Sol che un istante io miri La bella mia nemica, La dolce fiamma antica Sento svegliarmi in sen. Ritorno a' miei sospiri, D'amor per lei mi moro; Il mio destino adoro Negli occhi del mio ben. Nè sol quando la miro, Ardo per Nice: ove mi volga, io trovo Esca all' incendio mio. Là mi ricordo Quando m'innamorò; qui mi sovviene Come giurommi fede. Un luogo, oh Dio! I suoi ricori, un mi riduce in mente Le tenerezze sue: questo al pensiero Tornar l' idea vivace D' una guerra mi fa, quel d' una pace. Che più? Le Ninfe istesse, Che a vagheggiar per ingannarmi io torno, Fan ch' io pensi al mio ben. Di Silvia o Clori Talor le grazie ammiro; il crin, la fronte Lodo talor: ma quante volte il labbro Dice, questa è gentil, vezzosa è quella, Nice, risponde il cor, Nice è più bella. Bella fiamma del mio core, Sol per te conobbi amore, E te sola io voglio amar. Non mi lagno del mio fato; Dolce sorte è l' esser nato Sol per Nice a sospirar.
Komm lieber Mai und mache Die Bäume wieder grün Und laßt uns an dem Bache Die kleinen Veilchen blüh'n Wie möchten wir so gerne Ein Blühmchen wieder seh'n Ach lieber Mai wie gerne, Einmal spazieren geh'n Zwar Wintertage haben Wohl auch der Freuden viel Man kann im Schnee frisch traben Und treibt manch Abendspiel Baut Häuselchen von Karten, Spielt Blind Kuh und fand Auch dies wohl Schlittenfahrten Auf's liebe freie Land Doch wenn die Vöglein singen Und wir dann froh und flinn Auf grünem Rasen springen Das ist ein ander' Ding D'rum komm und bring vor Allem Uns viele Veilchen mit Bring auch viel Nachtigallen Und viele Kuckucks Lied Am meisten aber dauert Mich Lottchens Herzeleid, Das arme Mädchen lauert Recht auf die Blumenzeit. Umsonst hol ich ihr Spielchen Zum Zeitvertreib herbei, Sie sitzt in ihrem Stuhlchen, Wie's Hühnchen auf dem Ei. Ach, wenn's doch erst gelinder Und grüner draußen wär! Komm, lieber Mai, wir Kinder, Wir bitten gar zu sehr! O komm und bring vor allem Uns viele Veilchen mit, Bring auch viel Nachtigallen Und schöne Kuckucks mit.
Albi, nostrorum sermonum candide iudex, quid nunc te dicam facere in regione Pedana? Scribere quod Cassi Parmensis opuscula uincat, an tacitum siluas inter reptare salubris, curantem quicquid dignum sapiente bonoque est? Non tu corpus eras sine pectore; di tibi formam, di tibi diuitias dederunt artemque fruendi. Quid uoueat dulci nutricula maius alumno, qui sapere et fari possit quae sentiat, et cui gratia, fama, ualetudo contingat abunde, et mundus uictus non deficiente crumina? Inter spem curamque, timores inter et iras omnem crede diem tibi diluxisse supremum; grata superueniet quae non sperabitur hora. Me pinguem et nitidum bene curata cute uises, cum ridere uoles, Epicuri de grege porcum.
Records of Genius! traced by friendship's hand! Go, & to Psyche's sympathetic eyes Fondly display, in nature's simple guise A poet's life! whose merit may command Perpetual plaudits from his native land, And fame, from every polished chime, that lies Beneath the favour of indulgent skies, Wherever minds aspire & hearts expand! To Psyche say, in truth's endearing tone Behold thy favorite Bard! whose life & lays (If ever man might arrogate such praise) May match in purity and grace thy own! How, as thy friend, would he have joyed to raise, And seat thee high on his Parnassian throne!
Minona came forth in her beauty: with downcast look and tearful eye. Her hair flew slowly on the blast, that rushed unfrequent from the hill. The souls of the heroes were sad when she raised the tuneful voice; for often had they seen the grave of Salgar, and the dark dwelling of white-bosomed Colma. Of Colma left alone on the hill, with all her voice of music! Salgar promised to come: but the night descended round. Hear the voice of Colma, when she sat alone on the hill.
Colma . It is night, I am alone, forlorn on the hill of storms. The wind is heard on the mountain. The torrent shrieks down the rock. No hut receives me from the rain; forlorn on the hill of winds.Rise, moon! from behind thy clouds; stars of the night appear! Lead me, some light, to the place where my love rests from the toil of the chase! his bow near him, unstrung; his dogs panting around him. But here I must sit alone, by the rock of the mossy stream. The stream and the wind roar; nor can I hear the voice of my love. Why delays my Salgar, why the son of the hill, his promise? Here is the rock, and the tree
; and here the roaring stream. Thou didst promise with night to be here. Ah! whither is my Salgar gone? With thee I would fly, my father; with thee, my brother of pride. Our race have long been foes; but we are not foes, O Salgar!Cease a little while, O wind! stream, be thou silent a while! let my voice be heard over the heath; let my wanderer hear me. Salgar! it is I who call. Here is the tree, and the rock. Salgar, my love! I am here. Why delayest thou thy coming? Lo! the moon appeareth. The flood is bright in the vale. The rocks are gray on the face of the hill. But I see him not on the brow; his dogs before him tell not that he is coming. Here I must sit alone.
But who are these that lie beyond me on the heath? Are they my love and my brother? Speak to me, O my friends! they answer not. My soul is tormented with fears. Ah! they are dead. Their swords are red from the fight. O my brother! my brother! why hast thou slain my Salgar? why, O Salgar! hast thou slain my brother? Dear were ye both to me! what shall I say in your praise? Thou wert fair on the hill among thousands; he was terrible in fight. Speak to me; hear my voice, sons of my love! But alas! they are silent; silent forever! Cold are their breasts of clay! Oh! from the rock of the hill: from the top of the windy mountain, speak ye ghosts of the dead! speak, I will not be afraid. Whither are ye gone to rest? In what cave of the hill shall I find you? No feeble voice is on the wind; no answer half-drowned in the storms of the hill.
I sit in my grief; I wait for morning in my tears! Rear the tomb, ye friends of the dead. Close it not till Colma come. My life flies away like a dream: why should I stay behind? Here shall I rest with my friends, by the stream of the sounding rock. When night comes on the hill; when the wind is on the heath; my ghost shall stand in the wind, and mourn the death of my friends. The hunter shall hear from his booth. He shall fear but love my voice. For sweet shall my voice be for my friends: for pleasant were they both to me.
Such was thy song, Minona, softly-blushing maid of Torman. Our tears descended for Colma, and our souls were sad.
An einem hellen Wintermorgen sass Daphnis in seiner Hütte; die lodernden Flammen angebrannter dürrer Reiser streuten angenehme Wärme in der Hütte umher, indess dass der herbe Winter sein Strohdach mit tiefem Schnee bedeckt hielt; er sah' vergnügt durch das enge Fenster über die wintrichte Gegend hin. Du herber Winter! so sprach er; doch bist du schön! Lieblich lächelt izt die Sonue durch die dünnbenebelte Luft über die schneebedeckten Hügel hin; flimmernder Schneestaub flattert umher, wie in Sommertagen über dem Teich kleine Mücken im Sonnenschein tanzen. Lieblich ist's, wie aus dem Weissen empor die schwarzen Stämme der Bäume zerstreut stehn, mit ihren krummgeschwungenen unbelaubten Aesten; oder eine braune Hütte mit dem beschneiten Dach; oder wenn die schwarzen Zäune von Dornstauden die weisse Ebene durchkreuzen. Schön ist's, wie die grüne Saat dort über das Feld bin die zarten Spitzen aus dem Schnee emporhebt, und das Weiss mit sanftem Grün vermischet. Schön glänzen die nahen Sträuche; mit Duft geschmückt sind ihre dünnen Aeste, und die dünnen umher flatternden Fäden. Zwar ist die Gegend öde, die Heerden ruhen eingeschlossen im wärmeuden. Stroh; nur selten sieht man den Fusstritt des willigen Stiers, der traurig das Brennholz vor die Hütte führt, das sein Hirt im nahen Hain gefällt hat. Die Vögel haben die Gebüsche verlassen, nur die einsame Meise singet ihr Lied; nur der kleine Zaunschlüpfer hüpfet umher, und der braune Sperling kömmt freundlich zu der Hütte, und picket die hingestreuten Körner. Dort, wo der Rauch aus den Bäumen in die Luft emporwallt, dort wohnet meine Phillis! Vielleicht sitzest du izt beym wärmenden Feuer, das schön Gesiecht auf der unterstützenden Hand, und denkest an mich, und wünschest den Frühling. Ach Phillis! wie schön bist du! Aber, nicht bloss deine Schönheit hat mich zur Liebe gereizt. O wie liebt ich dich, seit jenem Tag, da dem jungen Alexis zwey Ziegen von der Felsenwand stürzten! Er weinte, der junge Hirt. Ich bin arm, sprach er, und habe zwey Ziegen verloren; die eine war trachtig. Ach! ich darf nicht zu meinem armen Vater in die Hütte zurückkehren. So sprach er weinend; du sahest ihn weinen, Phillis! und wischtest die mitleidigen Thränen vom Auge, und nahmest aus deiner kleinen Heerde zwey der bessten Ziegen. Da, Alexis! sprachst du, nimm diese Ziegen; die eine ist trächtig. Und wie er vor Freude weinte, da weintest du auch vor Freude, weil du ihm geholfen hattest. O! sey immer unfreundlich, Winter! meine Flöte soll doch nicht bestaubt in der Hütte hangen; ich will dennoch von meiner Phillis ein frohes Lied singen. Zwar hast du alles entlaubt, zwar hast du die Blumen von den Wiesen genommen; aber du sollst es nicht hindern, dass ich einen Kranz flechte; Epheu und das schlanke Immergrün mit den blauen Blumen will ich durch einander flechten. Und diese Meise, die ich gestern fieng, soll in ihrer Hütte singen. Ja ich will dich ihr heute bringen und den Kranz; sing' ihr dann dein frohes Lied; sie wird freundlich lächelnd dich anreden, und in ihrer kleinen Hand die Speise dir reichen. O wie wird sie dich pflegen, weil du von mir kömmst. (24-27)
Lady Dacre (née Ogle) was first married to Valentine Henry Wilmot and then Thomas Brand.Who hears the lark's wild rapturous carol shrill, Nor feels with kindred joy his bosom glow? Who, the lone owl's loud dismal shriek of woe, Nor starts as with a sense of coming ill? The mingled bleatings that at evening fill The dewy air with tender sounds, that flow From mother's love, all answering hearts avow, Such sympathy does nature's voice instill! What wonder, then, if the enchanting lay In which the soul of love and virtue blend Their force resistless, and thy heart pourtray, While all the Nine their fascination lend, That the rapt fancy the strong spell obey, Greeting thee, unknown Psyche! as a friend?" (2:237)